Archive 2022

Vidéo Club Danse

Le Cinématographe

Le TU-Nantes et le Cinématographe invitent des artistes qui réalisent des films de danse, qui entremêlent recherches chorégraphiques et expériences cinématographiques, des portraits chorégraphiques de la réalisatrice Tamara Seilman, au cinéma expérimental de la chorégraphe Madeleine Fournier et de la réalisatrice Alice Gautier, en passant l’exploration du mouvement du chorégraphe Noé Soulier.

Dimanche 16 janvier | 16h
Séance présentée par Noé Soulier

Fragments, de Noé Soulier (France, 2021, 17 min) 
One Flat Thing Reproduced, de Thierry de Mey, chorégraphie de Willim Forsythe (France, 2006, 26 min) 
Hand Movie, de Yvonne Rainer (USA, 1966, 6 min) 
Accumulation with talking and Water Motor, de Jonathan Demme avec Trisha Brown (USA, 1979, 9 min)

Noé Soulier, chorégraphe et directeur du Cndc-Angers présentera son premier film Fragments. En isolant visuellement certaines parties du corps des danseurs.euses, le film explore le mouvement lorsqu’il est confronté au cadre de la caméra. En écho à cette recherche sur la dimension fragmentaire du corps, deux films de deux chorégraphes incontournables de la danse moderne américaine, Yvonne Rainer et Trisha Brown, seront présentés, ainsi que la pièce One flat Thing Reproduced de William Forsythe, filmée par Thierry deMey dans une immense nef industrielle, qui propulse les actions de dix-sept danseurs au milieu de tables métalliques, avec une brillante maitrise du rythme et de la rigueur du cadre. 

Découvrez la bande-annonce de Fragments.

Dimanche 16 janvier | 18h
Sélection de films par la chorégraphe Madeleine Fournier
« A l’image de la façon dont nous avons tourné le film Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, je souhaite proposer une sélection de films ayant inspiré ma pratique, créés par des femmes entre 1946 et aujourd’hui, en numérique et en argentique, dans une démarche radicalement expérimentale. « 

Dimanche 23 janvier | 16h
Films de danse par la réalisatrice Alice Gautier : PAVANE, Self-boxing et Le Taureau
Alice Gautier imagine des formes d’expérimentations autour du récit dans lesquelles le sens passe avant tout par le geste. Par l’écriture du mouvement, du rythme et de la présence, elle construit d’étranges fictions, hantées par le chorégraphique. Le montage, la composition et l’interprétation sont des outils fondamentaux dans sa pratique, qui peut prendre la forme d’un film, d’une performance, d’une pièce. Elle présentera une sélection de films qu’elle a réalisé.

Dimanche 23 janvier | 18h
Portraits chorégraphiques par la réalisatrice Tamara Seilman
« Ce projet de portraits chorégraphiques a été pensé comme un livre. Ma pratique artistique étant variée, photographie analogique, vidéo, prise de son et travail sur l’environnement sonore, mais aussi écriture, travail sur la trace audio documentaire, j’ai souhaité conjuguer ces pratiques à travers les portraits, et en ressortir des objets hybrides, qui se liraient comme un livre. Comme un livre animé, cette série fonctionne en chapitres. Chaque chapitre livre son histoire, a son personnage, son univers. Il y a une mise en page qui vient lier ces chapitres, du découpage, du texte audio, du texte écrit, de la photo animé (vidéo) et de la photo fixe. Ce sont des objets capsules qui peuvent fonctionner ensemble ou séparément. J’ai eu à coeur, à travers chaque vidéo, de retranscrire un moment de partage avec les danseurs, autour de leur parcours, de leur pièce, et des raisons qui les poussent à danser, à créer, mettre en scène et faire parler ces corps pour transmettre des histoires. »

©Andrea Baglione – du film de Madeleine Fournier en collaboration avec Andrea Baglione Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas