NEGARE + (di)SPERARE

©Marco Pavone

Tout en contraste, ces deux pièces du chorégraphe luxembourgeois nous questionne sur ce qui nous traverse, nous transforme. D’un côté, NEGARE, solo intime où un corps se débat avec ses propres illusions. De l’autre, (di)SPERARE, duo électrique où deux danseuses s’emportent dans une contagion de gestes et d’émotions.  

Sous ce tapis doré, un corps se dévoile, se cache, se réinvente. Une carotte à la main – symbole d’appétit ou de naïveté ? –, il croque dans ses propres illusions. NEGARE, c’est ce solo déroutant où un danseur défait et refait son identité sous nos yeux. Entre théâtre physique et danse pure, la pièce nous interpelle sur l’identité personnelle et collective, sur l’influence du regard des autres, ainsi que sur les mécanismes du déni ou de l’acceptation de soi. 

Elles s’écoutent, se répondent, parfois se heurtent. Comme si leurs corps étaient pris dans une danse folle, une épidémie de mouvements qui les dépasse. (di)SPERARE, c’est cette alchimie étrange où deux interprètes, guidées par une musique live, se laissent contaminer l’une par l’autre. Entre rituels partagés et oppositions soudaines, quelque chose se transmet – une énergie, une croyance, une façon de tenir debout ensemble. Ou de tomber. 

Dans le cadre de l’Appel à projet chorégraphique luxembourgeois en partenariat avec TROIS C‑L Maison pour la danse, Luxembourg et du Festival Trajectoires.