MINI-TOAST ENTRETIEN LUNCH
Eloïse Deschemin
MINI-TOAST est une œuvre protéiforme, imaginée par Eloïse Deschemin, qui relève plus du banquet que de la mise en bouche. Cette célébration prend différentes formes. Elles se déploient du laboratoire de pratique aux réseaux sociaux en passant par le film et par la performance MINI-TOAST Entretien Lunch. Cette performance est un objet non identifié, entre enquête collaborative, cinéma participatif et conversation chorégraphique.
Au menu ? Une personne repérée par la facétieuse Eloïse Deschemin pour l’un des nombreux sujets qui aiguisent sa curiosité et invitée à une rencontre. Cette invitation prend la forme d’une conversation suivant un dispositif soigneusement élaboré autour d’une dégustation publique. Pour augmenter le partage, quelques personnes de l’assistance seront invitées à immortaliser la scène avec un téléphone portable mis à disposition pour sortir des murs et surfer en live-stream sur un réseau social. Destination MÉTA-TOAST !
Une utopie à l’œuvre pour faire communauté, fantaisiste et sérieuse, autour de la danse.
Pour cette création, Eloïse Deschemin propose deux entretiens inédits, l’un avec Anne Martin lors du MINI-TOAST au théâtre d’ONYX et le second avec Emilia Giudicelli au TU-Nantes.
Chorégraphie / Conception : Eloïse Deschemin
Les Invité.e.s : Anne Martin (ONYX), Emilia Giudicelli (TU-Nantes)
Danseur : Anthony Roques
Accompagnement artistique / Regards extérieurs : Audrey Bodiguel, Agata Maszkiewicz
Costumes / Construction : Vincent Dupeyron
Céramiste-cuisinier : Hadrien Venat
Cinéaste : Jean-Philippe Derail
Artiste chercheur intermedia : Benoît Lahoz
Illustratrice : Elza Lacotte
Mémoire dessiné : Lucile Lenglet
Son : Kim Ottogalli, Frédéric Werlé
Mise en œuvre de la production : Elizabeth Fély-Dablemont
Production : EALP
Coproduction : Centre Chorégraphie National de Tours – Direction Thomas Lebrun ; Centre Chorégraphique National de Nantes – Direction Ambra Senatore ; Maison des arts et de la danse (Limoges) ; Nouveau Studio Théâtre ; VLAM productions (Nantes) ; KONTAINER, Lieu de Fabrique culturelle (Angresse) ; Oara, Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux)
Soutiens : Théâtre du Marché aux Grains, Atelier de Fabrique Artistique (Bouxwiller) ; Avant-scène (Cognac) ; Scène nationale d’Angoulême ; ; Lycée Charles Coulomb (Angoulême) ; MJC Mosaïque (Angoulême) ; Association Au Fil des femmes (Angoulême) ; La Métive (Moutier d’Ahun) ; Direction Régionale des Affaires Culturelles – Nouvelle-Aquitaine ; Région Nouvelle-Aquitaine ; Département de la Charente ; Cultures Connectées.
Formée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, Éloïse Deschemin collabore depuis 2006 en tant que danseuse avec de nombreux artistes. Dès 2015, sous le nom d’EALP – Entreprise Artistique de Libres Performers -, elle signe des objets chorégraphiques transdisciplinaires. Elle y déploie une danse sociologique, qui en appelle au contexte et expose les processus. Elle crée des performances mêlant installation et corps (Fluxus Distraction, 2016), des pièces pour le plateau (Se faire un NON, 2018 ; Work in progress, 2019). Depuis 2020, avec Routine, elle occupe artistiquement des magasins éphémères ; un atelier hybride où elle collecte les souvenirs de danse des habitants. Après Conversation avec OSKAR (2021), solo à partir de l’œuvre d’Oskar Schlemmer, elle se lance dans Toast.
Anne Martin étudie la Musique au Conservatoire de Lausanne, et la Danse au centre International de Rosella Hightower à Cannes. Engagée par Gigi Caciuleanu en 1977 au Grand Théâtre de Nancy, elle rejoint Pina Bausch à Wuppertal, et devient soliste du Tanztheater de 1979 à 1991. Elle revient à la musique (1992) par le chant, a capella, avec l’accordéon, ou avec des musiciens.
En 1999, elle revient à la Danse, puis participe aux créations de Malou Airaudo, Raimund Hoghe et Michel Kelemenis. Elle s’oriente ensuite vers l’enseignement de la danse. Professeure au CNSMD de Lyon, de 2003 à 2020, (cours, créations avec les musiciens, improvisations, etc.). Elle chorégraphie également pour le théâtre et l’Opéra.
Elle devient Praticienne Feldenkrais en 2020, continue à chorégraphier, participe aux reprises de Auf dem Gebirge hat man ein Geschrei gehört (2022, Opéra de Lyon), Kontakthof (2022, Opéra de Paris), et crée le Solo Umwandlung (2023) pour Montpellier Danse.
Émilia Giudicelli est née en 1985. De 1999 à 2005, elle étudie la danse au CNSMD de Lyon, à l’École Rudra Béjart, et au Conservatoire Royal de Madrid. Suite à 10 années de parcours en tant que danseuse-interprète, elle intègre en 2013 le Master en philosophie contemporaine appliquée aux arts vivants à Giessen et entre dans le Programme « Recherche et composition chorégraphiques » de la Fondation Royaumont.
En 2018-19, Émilia Giudicelli est jeune chorégraphe associée au Théâtre Gessnerallee de Zürich. Elle enseigne l’improvisation dansée à l’Université des Arts de Zürich, et au Conservatoire de Brest.
Depuis 2019, elle se forme à la Gestalt-Thérapie au CÉAA de Saillans, et à l’École Gestalt+ de Rennes. Aujourd’hui, Émilia Giudicelli accompagne des personnes par le biais de la Relation d’Aide et de la Danse-Thérapie en cabinet dans le Finistère. En parallèle, elle se spécialise en Danse Adaptée à l’adresse d’un public porteur de handicap.
©Roberto Rodriguez