Archive 2019

Masterclasses professionnelles

SEPT CENT QUATRE VINGT TROIS / Cie 29.27

Lundi 21 janvier / Robert Swinston / CNDC Angers
Mardi 22 janvier / Julie Nioche / A.I.M.E
Mercredi 23 janvier / Madeleine Fournier
Jeudi 24 janvier / Lisbeth Gruwez / VOETVOLK
Vendredi 25 janvier / Alexandre Galopin / Compagnie Amala Dianor

Plus d’informations sur les intervenants ci-dessous


Robert Swinston

Lundi 21 janvier – 10h>12h

 

©Ville d’Angers – Th. Bonnet

 

Diplômé de la Juilliard School d’un BFA en danse, ses expériences en tant que danseur débutent avec la Martha Graham Apprentice Group. Il fut interprète de la compagnie de Kazuko Hirabayashi, de José Limón, avant de rejoindre la Merce Cunningham Dance Company en 1980. En 1992, il devient assistant du chorégraphe américain. Après le décès de Cunningham en 2009, Robert Swinston devient directeur de la chorégraphie et entretient le répertoire de la compagnie pendant le Legacy Tour (2010-2011). En janvier 2013, il devient directeur artistique du Centre national de danse contemporaine – Angers. Robert Swinston a également mis en scène des pièces de Cunningham pour différentes compagnies telles que le White Oak Dance Project, la Rambert Dance Company, le New York City Ballet et l’Opéra de Paris.


Julie Nioche

Mardi 22 janvier – 10h>12h

©S.Gressin/A.I.M.E

 

Julie Nioche est chorégraphe, ostéopathe et danseuse diplômée du CNSMD de Paris en 1995. En 2007, avec des collaborateurs venus de contextes professionnels différents, Julie Nioche créée A.I.M.E. – Association d’Individus en Mouvements Engagés. L’association accompagne depuis ses projets et travaille à la diffusion des savoirs du corps, en particulier des méthode somatiques dans la société. Julie Nioche travaille la danse comme un lieu de recherche pour rendre visible des sensibilités et des imaginaires. Chaque création est un projet d’expérimentation, qui porte une attention particulière au processus, au chemin menant à la réalisation.

www.individus-en-mouvements.com


Madeleine Fournier

Mercredi 23 janvier – 10h>12h

©Droits réservés M.Fournier

 

Interprète et chorégraphe, elle s’est formée à la danse au CNR de Paris et au CNDC d’Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh. En 2006, elle a été stagiaire au sein de la compagnie DCA Philippe Decoufé et en 2010 elle reçoit la bourse DanceWEB dans le cadre du festival Impulstanz à Vienne. Depuis 2007, elle a collaboré avec de nombreux chorégraphes et artistes visuels en France, en Allemagne, en Belgique et au Portugal : Odile Duboc, Anna Konjeztky Tagebuch, Laure Bonicel Bad seeds, Emmanuelle Huynh, Fabrice Lambert Solaire, Sara Manente, Moser et Schwinger, Boris Achour Seances, Fanny de Chaillé et Philippe Ramette, Loic Touzé, Yves-Noel Genod, Jocelyn Cottencin, Rémy Héritier, David Marques Ressaca et Léa Drouet Boundary. Depuis 2011 elle a signé avec Jonas Chéreau une série de pièces conjuguant une certaine radicalité avec un humour décalé : Les interprètes ne sont pas a la hauteur , Sexe symbole (pour approfondir le sens du terme), Sous-titre et Partout, se plaçant toujours dans une position de recherche et s’intéressant aux sources mêmes du mouvement.


Lisbeth Gruwez

Jeudi 24 janvier – 10h>12h

©Thibault Montamat & Didier Olivré

 

Lisbeth Gruwez commence la danse par une formation classique dès l’âge de six ans puis à partir de 1991 fait ses études de danse à l’Institut Stedelijk d’Anvers avant d’intégrer le P.A.R.T.S. d’Anne Teresa De Keersmaeker pour son cycle de formation de deux ans en 1997-19982,3. Elle débute comme danseuse au sein de la compagnie Ultima Vez de Wim Vandekeybus, puis part travailler avec Jan Fabre avec lequel elle interprète deux pièces importantes Tant que le monde a besoin d’une âme de guerrier et Je suis sang créé au Festival d’Avignon. Elle travaille ensuite pour d’autres chorégraphes de la scène flamande, notamment Grace Ellen Barkey, Sidi Larbi Cherkaoui, Riina Saastamoinen. En juin 2004, son interprétation du solo de Quando l’uomo principale è una donna qu’elle a coécrit avec Jan Fabre a été particulièrement remarquée et constitue une pièce importante du répertoire de danse contemporaine mais aussi de la performance plasticienne 5,2,6. En 2006, elle crée avec le musicien et compositeur Maarten Van Cauwenberghe la compagnie Voetvolk. Toutes leurs représentations se caractérisent par un dialogue hors du commun entre la danse et la musique : Gruwez et Van Cauwenberghe s’enflamment mutuellement avec pour but d’atteindre une symbiose parfaite entre l’auditif et le visuel/matériel.


Alexandre Galopin – Compagnie Amala Dianor

Vendredi 25 janvier – 10h>12h

 

Après avoir travaillé pour de nombreux chorégraphes aux univers artistiques bien distincts (Prejlocaj, Galotta, Obadia, Laroche-Valières entre autres), Alexandre Galopin s’est construit une approche du mouvement inspirée par cette pluralité, reflétant alternance et dualité. La pédagogie qu’il met ainsi en place navigue dans ces mêmes territoires et s’appuie sur une gestuelle académique pour en faire ressortir les aspects les plus organiques du mouvement, point de convergence où la fluidité et la précision s’harmonisent. Il accorde également une importance toute particulière aux notions fondamentales de verticalité et d’horizontalité, prenant pleine conscience à la fois des forces qui s’imposent et régissent l’humain mais aussi de l’espace dans lequel s’inscrit le corps.