EN DANSEUSE

• Le Grand Café •

Alain Michard / LOUMA

Le Grand Café – centre d’art contemporain d’intérêt national de Saint-Nazaire participe pour la première fois au festival de danse Trajectoires, en invitant Alain Michard, chorégraphe qui travaille sur les relations entre danse et image ainsi que sur la notion d’histoire collective de l’art. La présentation de l’ensemble En danseuse (part 1) et En danseuse (part 2) est une première, En danseuse (part 2) étant tout juste finalisée.

En danseuse est un projet chorégraphique basé sur un processus d’écriture qui met au centre le corps du chorégraphe-danseur. Une série de collaborations avec des chorégraphes de générations et d’horizons variés conduit à la création de cette pièce, une « collection de danses » inscrites dans une scénographie vidéo-sonore.

En danseuse se fonde sur l’idée que le corps du chorégraphe est la source même de son œuvre. Par extension, le projet développe l’idée que ce corps du chorégraphe porte aussi en lui une véritable Histoire de la danse. Vaste et singulière, cette Histoire est faite de danses vécues, mais aussi vues et fantasmées, et de tout ce qui s’est inscrit en tant que « matériau chorégraphique ».

En danseuse questionne la part de l’image, active dans la mémoire et dans le geste chorégraphique.

Chaque séance au Grand Café présentera les 3 composantes du projet : les films En danseuse (part 1) et En danseuse (part 2) ainsi que la performance Journal / édition spéciale conçue et interprétée par Matthieu Blond.

Conception / Conception / Réalisation : Alain Michard
Avec :
°En danseuse (part 1), Katerina Andreou, DD Dorvillier, Rémy Héritier, Emmanuelle Huynh, Lenio Kaklea, Jennifer Lacey, Julie Nioche, Miguel Pereira, Laurent Pichaud, Filiz Sizanli, Loïc Touzé ;
°En danseuse (part 2), Pieter Ampe, Elisabete Finger, Mette Ingvartsen, Mustafa Kaplan, Vera Mantero, Ayelen Parolin, Key Sawao, Teresa Silva, Adva Zakaï ;
°Performance : Matthieu Blond
Collaboration artistique-vidéo : Alice Gautier
Création sonore : Manuel Coursin
Régie générale : Aurélie Ganachaud

Coproduction : Les Laboratoires d’Aubervilliers ; Atelier de Paris/CDCN ; Le Quartz-scène nationale de Brest (Fonds de dotation) ; CN D-Un centre d’art pour la danse ; Kunstencentrum BUDA-Courtrai (Belgique) ; la Région Bretagne avec le CNC ; Charleroi danse ; centre chorégraphique de Wallonie (Bruxelles, Belgique) ; Sesc Consolaçao (Sao Paulo, Brésil) ; Institut Français du Brésil – Antenne de São Paulo / Consulat Général de France à São Paulo (Brésil) ; Fondation Serralves-Porto (Portugal) ; CCNN (Nantes) ; Institut Français / Convention Région Bretagne ; Institut français / Convention Ville de Rennes
Soutiens : Musée de la Danse, CCNRB ; Réservoir danse (Rennes) ; TU-Nantes
Subventions : ministère de la Culture – DRAC Bretagne ; Région Bretagne ; Ville de Rennes

Alain Michard, basé à Rennes (France), est chorégraphe et artiste visuel. À partir de la danse, sa « base historique », il mène parallèlement plusieurs projets artistiques, se saisissant tour à tour de différents médiums (musique, film, photographie, texte). Il associe fréquemment d’autres artistes à ses projets sous forme de collaborations, mais aussi des amateurs et les habitants des lieux où ils se réalisent.
Ses pièces et réalisations sont régulièrement traversées par la thématique du voyage et de l’errance.
Une partie de son travail se construit autour des notions d’Histoire collective de l’art, de Mémoire vivante et de Corps-Document : École ouverte, J’ai tout donné, La Carpe et le lapin (cours sauvages de l’histoire de l’art indompté), etc.
Ses dernières créations pour la scène sont Ainsi Passe le Temps (2020), inspiré par le texte « L’Histoire chuchotée de l’art » de Robert Filliou, Tablées (2021-2023), pièce pour 20 interprètes sur une musique originale de Laura Perrudin, L’Aurore (2022).
Interprète au théâtre comme au cinéma, Alain Michard accompagne et produit d’autres artistes. Il collabore avec de nombreux autres comme les chorégraphes Mustafa Kaplan et Loïc Touzé. Il a été lauréat de la Ville Kujoyama/Kyoto en 2001 et de la Villa Médicis « hors les murs » / Istanbul en 2009.

©Alain Michard