MYTHO – OLYMPUS CIRCUS
Lionel Hoche / Cie MéMé BaNjO
Mytho s’empare des mythologies antiques et contemporaines articulant les origines et leurs avatars dans un bal de présences mixées, floutant les temps et riant du temps… Ses héros et héroïnes, ces archétypes – prétextes à montrer la pluralité du monde et la complémentarité des êtres et des identités, ainsi que leur volatilité possible, leur déséquilibre certain – sont cependant liés par l’absolue nécessité de co-exister. Pour une cohérence et une harmonie fragile mais fondamentale. L’infini chaos de l’être et du monde… Tout cela se déroulant sous le regard sévère et démultiplié de Gaia, sous les auspices de Cassandre qui sort sa science, sous l’œil implacable de déités, speakerines ou héroïnes, sorcières, grâces et muses : elles content et décomptent le monde, tissent de fil rouge une tapisserie flamboyante comme autant de Pénélopes universelles, elles sont Zeus(ses) en fait… Apparitions, récurrences, rendez-vous éclairants ou énigmes insolubles. Elles arbitrent et abritent, elles passent et repassent les mystères.
Première diffusion en France
Chorégraphie : Lionel Hoche, les interprètes de la Cie
Avec : Quentin Baguet, Morgane Bonis, Vincent Delétang, Lionel Hoche, Emilio Urbina
Et les apparitions de : Germana Civera, Carlotta Sagna, Elisabeth Schwartz
Scénographie / Costumes : Lionel Hoche
Vidéo : Simon Frezel
Musiques : Bela Bartok, Claude Debussy, Franz Liszt, Sergueï Rachmaninov, Maurice Ravel, Jean-Michel Jarre, Anne Pigalle, Shocking Blue
Production : Compagnie MéMé BaNjO
Coproduction : Stereolux (Nantes ; Opéra de Massy ; Théâtre de Yerres, Théâtre du Blanc-Mesnil ; Centre des Arts d’Enghein-les-Bains
Soutiens : la DRAC Île-de-France, Ministère de la Culture et de la Communication ; la Région Île-de-France ; La Maison Forte (Vitry-lès-Cluny) ; Centre des Arts d’Enghein-les-Bains
Né en 1964, Lionel Hoche entre en 1978 à l’École de danse de l’Opéra de Paris, pour rejoindre en 1983 le Nederlands Dans Theater, où il travaille sous la direction de Jirí Kylián. Il y signe sa première chorégraphie en 1988. En 1989, il rentre à Paris pour collaborer avec Daniel Larrieu.
En 1992, il fonde la compagnie MéMé BaNjO et présente Prière de tenir la main courante au Festival International de Danse de Cannes. Depuis, Lionel Hoche poursuit son travail chorégraphique en créant pour la compagnie plus de vingt-cinq pièces à ce jour et plus de quatre-vingt-dix pièces pour une trentaine de compagnies.
Artiste protéiforme, Lionel Hoche poursuit aussi un travail d’interprète comme danseur, performeur et chanteur, il crée également la scénographie et les costumes de ses projets, enseigne lors d’ateliers pour des publics divers, ainsi qu’à Sciences Po depuis 2014 en tant qu’enseignant vacataire. Il a été promu au grade de chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres au titre de la promotion du 1er janvier 2002.
» L’histoire de la Compagnie MéMé BaNjO commence en 1992, quand Lionel Hoche décide de se consacrer entièrement à la recherche de son propre vocabulaire chorégraphique.
Une trajectoire qui reflète le désir de l’artiste de rester fidèle à sa passion pour le corps dansant, à son architecture et à celle du vivant dans sa dimension sociologique.
L’humain et son environnement sont depuis toujours au cœur des projets que développe la compagnie. Intérieur et extérieur y forment un tout interactif et riche. Ce va-et-vient alimente constamment l’observation des rapports humains, du singulier au pluriel, de l’individu au groupe. Au-delà du traitement chorégraphique, Lionel Hoche intègre aussi son travail dans une recherche plastique et scénographique. Cet ensemble de préoccupations résonne sur tout le processus de création.
Si son langage est très écrit, structuré, précis, il reste néanmoins très libre par l’autonomie qu’il laisse aux interprètes. C’est une histoire humaine et artistique qui anime l’esprit de la Compagnie MéMé BaNjO. Et l’alchimie opère. Chaque nouvelle création est l’occasion de collaborations artistiques fructueuses que ce soit au plan musical ou plastique. Curieux et audacieux, le chorégraphe insuffle ses qualités humaines à sa créativité, donnant à sa compagnie vivacité et générosité. » GALLIA VALETTE-PILENKO
©Lionel Hoche