NO REALITY NOW
Vincent Dupont & Charles Ayats
Trois personnages énigmatiques habitent des paysages fantasmés, observés par un public muni de casques VR. Grâce à la réalité virtuelle, le chorégraphe Vincent Dupont et le designer Charles Ayats font apparaître des paysages métaphysiques.
Toujours curieux de déplacer l’art chorégraphique là où ne l’attend pas, Vincent Dupont s’associe au designer Charles Ayats pour créer une pièce de danse en réalité virtuelle, issue de sa pièce Souffles, créée en 2010. En cinq actes, No Reality Now convoque un rituel de passage vers l’au-delà, une discussion entre réel et virtuel. Sur la scène, qui prend la forme d’une boîte blanche, trois personnages : un corps en lévitation, un homme en deuil et une chamane évoluent dans une atmosphère hors du temps. Ces interprètes, équipés de combinaisons connectées, investissent en même temps le plateau physique et la scène numérique. Le public, grâce à des casques, qu’il peut enlever et remettre à sa guise, navigue entre ces deux scènes parallèles, devenant ainsi des aventurier·ères de ces mondes étranges.
Conception : Vincent Dupont, Charles Ayats
Avec : Elsa Dumontel, Lazare Huet, Mey Provost
Création lumières : Yves Godin
Création son : Vanessa Court, Raphaëlle Latini
Musique : Valéry Joly, Raphaëlle Latini
Conception costume : Éric Martin
Réalisation costume : Hélène Martin Longstaff, Didier Destin
Collaboration artistique : Myriam Lebreton
Décor : Sylvain Giraudeau
Régie plateau : Anne Wagner dit Reinhardt
Régie son : Brice Kartmann
Régie lumière : Nathalie De Rosa
Régie réseau / régie générale : Thibaut Le Gares
Expérience numérique : Small Creactive
Création artistique VR : Florian Salabert
Technical art : Pierre Didier
Technologue créatif : Jean Dellac
Développeurs : Sofiane Tihdaini, Pierre Roquin
Dispositif scène augmentée : Dark Euphoria, Le Lieu Unique, Théâtre Nouvelle Génération, J’y pense souvent (…)
Réalisation technique : Small Creative
Production : J’y pense souvent (…) – Marion Gauvent, Alexandra Servigne ; Dark euphoria – Mathieu Rozières, Marie Point, Raphaël Chênais
Soutien : DRAC Île-de-France au titre des aides déconcentrées pluri-annuelles ; Programme Chimères du ministère de la culture – DGCA porté par le Lieu Unique scène nationale de Nantes ; le Théâtre Nouvelle Génération – CDN de Lyon ; Espace des Arts scène nationale de Châlon-sur- Saône ; le CND – Centre National de la Danse.
Coproduction : Le Lieu Unique, scène nationale de Nantes ; Théâtre Nouvelle Génération, centre dramatique national de Lyon ; Centre National de la Danse (Pantin) ; Espace des Arts, scène nationale de Chalon-sur-Saône ; Centre des Arts scène conventionnée d’intérêt national (Enghien les Bains) où Vincent Dupont est artiste associé jusqu’en 2023 ; Centre Nationale de la Danse Contemporaine (Angers)
Partenaires financiers : CNC, DICRéAM Ville de Paris ; Région Île de France Région Sur ; ArTeC, Agence Nationale de la Recherche, programme d’Investissements d’avenir (ANR-17-EURE-0008)
Vincent Dupont a une formation de comédien. Ses premières rencontres avec la danse furent avec les chorégraphes Thierry Thieû Niang et Georges Appaix. Il participe aux créations de Boris Charmatz : Herses, une lente introduction et Con forts fleuve. Dans le milieu du cinéma, il collabore notamment avec Claire Denis. En 2001, il signe sa première chorégraphie, Jachères improvisations, inspirée d’une photo d’une installation du plasticien Stan Douglas. Il poursuit un travail à la croisée de plusieurs médiums tout en participant aux travaux d’autres artistes. De 2015 à 2019, Vincent Dupont est artiste associé à ICI—Centre chorégraphique national de Montpellier.
Depuis septembre 2019 et jusqu’en 2023, il est associé au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains.
Auteur, réalisateur et designer d’expérience interactive et immersive, Charles Ayats s’intéresse aux projets de médiation que ce soit sous la forme du documentaire interactif (Pas si bêtes les Animaux, Tati Express, Check-in) ou du jeu vidéo.
Intrigué par la réalité virtuelle, il adapte le roman graphique de Marc-Antoine Mathieu SENS (2016), un labyrinthe invisible qui questionne l’absurde et la place du joueur dans l’œuvre elle-même.
Il coécrit en parallèle 7 Lives (2019) une expérience de sortie de corps réalisée par Jan Kounen ; puis Le Cri (2019) interprétation immersive et documentaire du tableau d’Edvard Munch.
Suite à la création du court métrage en réalité augmentée M.O.A (2020), adapté de la ville d’anticipation décrite dans Les Furtifs d’Alain Damasio, il poursuit ses réflexions entre narration, corps, et interaction avec les projets Future Faces et No Reality Now.
EN LIEN AVEC LE SPECTACLE
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Une rencontre informelle, bord plateau, vous est proposée le 19 janvier à l’issue de la représentation.
© Florian-Salabertconcept