Le grand bal

C’est l’histoire d’un bal. D’un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l’Europe dans un coin de campagne française. Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent, encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps. Ca tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante et la vie pulse.

« C’est un lieu magique, une parenthèse enchantée. Nous vivons dans une société rongée par la création de besoins artificiels, une société qui pousse à consommer, seul et vite dans un perpétuel renouvellement. La danse permet de retrouver le plaisir d’être avec les autres et avoir des pratiques communautaires qui n’existent plus aujourd’hui. Cette aventure humaine sans commune mesure méritait qu’on la regarde, qu’on la contemple. Qu’on la partage. » (Laetitia Carton)

 

Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice

 

• Issue des Beaux-arts de Clermont-Ferrand, Laetitia Carton rencontre Jean Pierre Rhem, ainsi que le documentaire de création lors d’un post-diplôme à l’école d’art de Lyon et décide de suivre le master de réalisation documentaire de Lussas (Université de Grenoble). Son film de fin d’études, D’un chagrin j’ai fait un repos est largement diffusé et lui permet de voyager jusqu’à Cuba, où il remporte un prix. Elle réalise en 2009 La pieuvre, sur une maladie génétique neurodégénérative qui décime sa famille, la maladie de Huntington ; Edmond/un portrait de Baudouin en 2015 ; J’avancerai vers toi avec les yeux d’un Sourd en 2016.