• le lieu unique •

Parcours dans la ville

Ilaria Turba & Ambra Senatore

Début du parcours au lieu unique puis SEPT CENT QUATRE VINGT TROIS / Cie 29×27 et Honolulu

Avec : Malika Djardi, Olivia Grandville, Julie Nioche, Tidiani N’Diaye, Mustafa Kaplan et Filiz Sizanli

Le parcours dans la ville vous propose un coup de projecteur sur la scène émergente et les lieux structurants du milieu chorégraphique du département. Dans une approche novatrice, le parcours vous propose un autre rapport à la danse avec la possibilité de se mettre en mouvement dans l’intimité du studio en choisissant l’un des 4 parcours. Une expérience qui permet d’aborder la danse de façon sensible et d’être touché d’une diversité de gestes chorégraphiques : spectacle, ateliers, séances de massage.

Programme :

  • au Lieu unique : Malika Djardi avec « Sa prière » et un atelier d’Olivia Grandville

  • à Honolulu : Julie Nioche & Isabelle Ginot avec « Sensationnelle »

  • au 783 : Tidiani N’Diaye avec « Bazin » ou Taldans (Mustafa Kaplan et Filiz Sizanli) avec « Victory over the sun. »

Co-organisation Musique et Danse en Loire-Atlantique, CCNN-Centre Chorégraphique National de Nantes,

le lieu unique, SEPT CENT QUATRE VINGT TROIS / Cie 29×27, Honolulu.

MALIKA DJARDI / SA PRIÈRE

A la source de ce solo, la foi en l’Islam de la mère de Malika Djardi et sa pratique de la prière. Les deux femmes s’entretiennent et leur échange donne lieu à un processus sonore d’élaboration documentaire. Des tranches de vie sont délivrées, personnelles et familiales, qui concourent à l’universel. Cette matière agencée par les soins de la chorégraphe et danseuse, sorte de texte à la musicalité propre et arrangée, lui offre alors matière à interroger les deux pratiques, celle de la prière et celle de la danse, dans les pleins et les creux du témoignage. Sa Prière devient une réflexion en mouvement sur l’action rituelle et la notion d’engagement au travers de ces disciplines.

Conception, chorégraphie et interprétation: Malika Djardi

Voix-off: Marie-Bernadette Philippon

Musiques utilisées : Rhianna (feat Calvin Harris) « We found love » – Jordi Savall « Tres Morillas »

Design sonore : Benoit Pelé

Conseils à la dramaturgie : Youness Anzane

Scénographie: Malika Djardi et Florian Leduc

Création lumières : Florian Leduc et Rémi Chevillard

TIDIANI N’DIAYE/ BAZIN

Bazin c’est avant tout l’histoire d’une rencontre entre deux corps et une chimère de tissu. L’objectif est de produire un rapport perméable et intime entre les corps et le tissu afin que, se mettant à tour de rôle au service de l’un et de l’autre, il devienne impossible de les distinguer. Est-ce le corps qui fait l’habit ou l’inverse ? Passant en un clin d’œil du grotesque au sublime, se forme et se déforme tantôt un monstre, tantôt un nuage qui capture, attrape, avale, accouche et engloutit des corps, ou « simple » costume traditionnel, le tissu devient personnage principal de l’histoire, mais encore faut-il que quelqu’un soit présent pour le mettre en mouvement.

Chorégraphie : Tidiani N’Diaye

Danse : Tidiani N’Diaye & Arthur Eskenazi

Direction Technique : Olivier Heinry

Vidéo: Olivier Heinry

Production : COPIER COLLER

JULIE NIOCHE ET ISABELLE GINOT/ SENSATIONNELLE

Dispositif chorégraphique et tactile Sensationnelle propose d’explorer une relation singulière entre un danseur, un spectateur et un « toucheur », à partir d’un constat : regarder la danse, c’est la sentir (un peu). Confortablement assis, chaque spectateur assiste à une danse improvisée pour lui par un des danseurs, tandis qu’un autre engage avec lui un dialogue tactile, entre massage et détente, l’incitant à se concentrer sur son ressenti. Le spectateur est ainsi au centre du dialogue entre les deux danseurs, et entre ce qu’il regarde et ce qu’il ressent. Ce dispositif simple les invite à regarder, sentir et dialoguer Écoute réciproque et attentions partagées permettent à chacun de contribuer à l’invention collective de cette proposition chorégraphique “sensationnelle”.

Conception Julie Nioche et Isabelle Ginot

Interprétation : Zoé Courel, Miléna Gilabert, Kevin Jean, Lenaig Le Yeuc’h, Lisa Miramond, Julie Nioche

Production : A.I.M.E. – Association d’Individus en Mouvements Engagés

Coproduction : C.N.D.C. d’Angers – direction Emmanuelle Huyhn

Le Forum – Scène conventionnée du Blanc-Mesnil

avec le soutien du département de Seine Saint-Denis

Le Bateau Feu – Scène nationale, Dunkerque, Le 3 bis f – Lieu d’arts contemporains, Aix-en Provence.

FILIZ SIZANLI & MUSTAFA KAPLAN – TALDANS/ VICTORY OVER THE SUN

Taldans développe une approche fondée sur la relation entre le texte, le corps et le rythme qui prend forme avec leur premier opéra futuriste russe, Victory Over the Sun. Les fondateurs de Taldans, Mustafa Kaplan et Filiz Sizanli, explorent ensemble depuis 15 ans les couches vocales et imaginatives du texte. Ils recherchent des nouvelles techniques pour réécrire leur propre langage corporel, en ajoutant une nouvelle texture. Dans Victory Over the Sun, Kaplan et Sizanli analysent l’attitude futuriste en procédant à un séquençage chorégraphique, en mettant l’accent sur le matériel vocal, et en composant un nouveau manuel qui montre cette recherche sur le son.

Conception : Taldans

D’après l’opéra d’Aleksei Kruchenykh

Chorégraphie et interprétation : Filiz Sızanlı et Mustafa Kaplan

Son : Sinan Kestelli

Production: Taldans Company / Production déléguée A.I.M.E. Coproduction Eskisehir Municipal Theatre

OLIVIA GRANDVILLE / GRAND ATELIER

Olivia Grandville est chorégraphe associée au lieu unique. Elle propose régulièrement des «grands ateliers» du spectateur : préparation des corps et de l’imaginaire à l’expérience de spectacles à venir. « À l’origine des processus de préparation ou de création des chorégraphes de ma génération, tout un langage commun de pratiques et d’ateliers, partagés, retravaillés et réinterprétés par chacun, mais pour beaucoup issus de la « post moderne dance » américaine : ce courant des années 60 où, dans la lignée de la rupture opérée par Marcel Duchamp avec les ready-made , le monde chorégraphique congédiait le corps « expert » au profit d’un mouvement plus familier, plus proche de la vie, ce qu’ils appelaient le « pedestrian movement ». Cet atelier proposera de traverser quelques-uns de ces principes performatifs et de les replacer dans leur contexte d’origine afin d’en situer les enjeux.